Archives pour la catégorie Open source

Des carnets Web au web sémantique

Sebastien Paquet évoque l’évolution future des carnets Web et l’émergence du « structured blogging ». L’idée est la suivante : plus l’activité des carnettiers va gagner en maturité, plus le format habituel des carnets et de RSS (titre + URL + texte) paraîtra limité et insuffisant, plus les outils de la chaîne de carnettage (weblog + aggrégateurs) vont prendre en compte des types de contenu structurés plus complexes. Et il n’y a qu’un pas (voire aucun) entre le « structured blogging » et le web sémantique. Dans ce contexte, les moteurs de gestion de schéma de contenu tels que Archetypes de Plone (ou CPSSchema de CPS ou encore des moteurs de gestion d’ontologie tels que Mondeca et autres AM2 Systems) auront un rôle clef à jouer puisque des plate-formes équipées de tels moteurs pourront servir au carnettage structuré sous toutes ses formes !

Miam, miam, les années qui viennent nous promettent des inventions fichtrement intéressantes ! Et la vision du Web Sémantique commence à prendre forme.

WordPress is going semantic (a little bit)…

WordPress, the famous weblog engine (powering this site), is getting equipped (in its CVS HEAD version) with a new feature allowing webloggers to post small pieces of metadata (pairs of key + value) with each one of their blog entries. WordPress is going the same way Charles Nepote went with his semantic wiki prototype. We won’t wait a long time before someone comes with a real semantic bloki. It must be a matter of months.

By the way, Archetypes is a new masterpiece of Plone and its references management engine allows the weaving of semantic relationships inbetween Content objects. It just lacks the ability to publish its schema and data as RDF files through Plone URLs… Anyway, Archetypes should soon provide the ability to extend objects schemas at runtime through the web. It means users will be able to add metadata to objects. These features can already be tested with PloneCollectorNG in its latest version (test the CVS version if you can).

Proprietary vs. Open Source, what’s the main difference ?

Is open source software more secure ? Maybe not. Is it less expensive ? Maybe not. Is it more robust ? Maybe not. Is it less industrial-grade ? Certainly not. So what must be the main difference between open source software opposed proprietary software ? Maybe it is just that open source software is more resilient.
When proprietary, a product that is known to be superior to its competitors in terms of features both for the end-user and the IT people may eventually fail to get into mainstream. Such products as MacOS, BeOS, NeXTstep, Smalltalk are said to fall into this category (these examples must not be that relevent, please correct me). They eventually failed to get into mainstream because they are deeply dependent on the success of their author or vendor. It seems to me that open source software, on the contrary, is somewhat independent from its author success. The open source organizational model guarantees such as independence and provides OSS with high resilience.
What do you think ?

2004, année des logiciels libres en entreprise ?

Lorsque l’on regarde la presse informatique française, on peut constater que, enfin, les produits issues du modèle open source (logiciels libres) sont entrés dans les moeurs. Le dossier qui leur a été consacré sur le Journal du Net en témoigne. Et celui de 01 Informatique également, avec des retours d’expérience satisfaisants.
Je ne peux que regretter que le secteur de l’industrie soit à la traine dans l’adoption des technologies open source et me féliciter que, pour une fois, c’est le secteur public qui est à la pointe ! Et dire que je m’épuise à essayer de faire comprendre à mon employeur (industriel) que le monde ne se réduit pas à un choix entre Microsoft .Net, J2EE de chez BEA et J2EE de chez IBM… Quelle désagréable sensation que celui d’être l’objet de ricanements lorsque je prononce des mots comme Zope et Plone auprès de certains de mes supérieurs ou collègues qui ont parfois du mal à différencier Linux et Open Source, PHP et je-suis-un-script-kiddie…
Les grandes entreprises, ces dernières années, y vont toutes de leurs démarches de standardisation des architectures applicatives. Ces démarches d’architecture du S.I. ne reposent-elles pas sur une conviction forcenée que l’on peut maîtriser l’architecture du S.I. dès lors que l’on parviendrait à appliquer sur le S.I. un modèle objet global, comme si le S.I. n’était rien d’autre qu’une grosse application… Une sorte de « cathédrale », « urbanisée », « architecturée » dans un bureau d’études. Quel dommage que l’on ne cherche pas plutôt à comprendre ce qui fait la durabilité et la scalabilité de systèmes d’informations planétaires aussi éprouvés que l’Internet ou le Web. La presse reconnaît maintenant que les produits issus du modèle open source ne sont pas pires que ceux vendus sous licence par des éditeurs. Comment aller plus loin et expliquer pourquoi le modèle open source offre aux entreprises utilisatrices un modèle de développement plus durable du S.I. que le modèle classique éditeur / intégrateur-distributeur… Comment expliquer aux entreprises utilisatrices que le droit de la propriété intellectuelle peut devenir un levier au service de leurs besoins métiers (répondre moins cher et plus durablement à davantage de besoins métier en adoptant des licences libres) plutôt qu’un système de défense des seuls intérêts des éditeurs logiciels ? Si une telle idée devenait monnaie courante, ce serait sans doute moins vendeur pour les consultants et éditeurs d’aujourd’hui. Les D.S.I. ne devraient-ils pas renoncer au rêve d’une architecture centralisatrice pour adopter des modèles plus pragmatiques ? Peut-être que l’Etat français a déjà atteint une maturité suffisante pour admettre les limites d’une administration centrale du S.I. ? pour décider de se fier à des modèles organisationnels plus sains et plus durables, à une approche plus « écologique » du développement informatique ? Comme expliquer que le débat sous-jacent relève davantage du bon sens que de l’idéalisme ou de l’utopie ?

Le guide IDEALX du logiciel Open Source

La société de services en logiciels libres IDEALX vient de publier une version mise à jour de l’excellent guide du logiciel Open Source que l’on peut recevoir sous forme papier. Ce guide présente une classification des meilleurs logiciels libres pour l’entreprise pour chacun des domaines technologiques du système d’information : applications, postes de travail, outils de développement, serveurs d’applications et frameworks, infrastructure exploitation, sécurité. Les logiciels y sont notés en fonction de leur richesse fonctionnelle et de leur exploitabilité, avec une indication générale sur le dynamisme de leur communauté (utilisateurs, développeurs et support). Le guide indique par ailleurs les dix logiciels que la société considère comme incontournables : Linux, OpenLDAP, Apache, Samba, PostgreSQL, Tomcat, OpenOffice, Webmin, APT et Postfix. Et les dix logiciels retenus comme « prometteurs » sont Nagios, Zope, Mozilla, Compiere, Eclipse, WINE, Snort et MySQL. Enfin, quelques pages plus générales présentent les spécificités du modèle économique de l’open source, pour permettre aux décideurs de se familiariser avec un mode de fonctionnement qui sort des habitudes commerciales du marché.

La communauté J2EE aime Zope

La communauté J2EE semble considérer Zope comme un challenger sérieux aux solutions Java de portail et de gestion de contenu. Le site « The Server Side » (qui dispose de jolis fils RSS) est un site de référence dans la communauté des professionnels de l’informatique férus des architectures J2EE. Or, lorsque l’on cherche les références à Zope faites dans les discussions qui ont lieu sur ce site, on constate que c’est la plupart du temps pour signaler que Zope fait aussi bien voire mieux que les environnements J2EE pour répondre aux besoins de portails d’entreprise ou de solutions d’entreprise pour la gestion de contenu.
Quelques citations (chercher le mot « zope » dans les pages citées ci-dessous ») :

Ces signaux sont-ils à prendre à la légère ? Ou bien annoncent-ils la consécration de Zope comme une solution qui a une place entière et privilégiée pour l’informatique d’entreprise ?

Lastminute abandonne J2EE pour Zope

Lastminute.com abandonne la technologie J2EE pour son front-end (publication et gestion de contenu) et adopte le serveur d’application open source Zope (langage Python).
J’en profite pour vous donner sous la forme d’un tableau Excel une liste de sociétés utilisatrices de cette technologie, que j’ai compilée il y a déjà un via divers sites. Ce tableau vous donner également les coordonnées de quelques Zope Service Providers. La situation a bien évolué depuis et il faudrait la remettre à jour…

Devriez-vous confier à l’un des « Gros Cinq » l’implémentation de votre système de gestion de contenu ?

Devriez-vous confier à l’un des « Gros Cinq » l’implémentation de votre système de gestion de contenu ? La plupart du temps, la réponse est : NON, vous ne devriez pas confier ce genre de projet à des sociétés telles que Accenture, Bearing Point, CGEY, Deloitte ou IGS.

Mon premier projet en tant que consultant chez un « Big Five » m’a placé auprès d’un des plus gros opérateurs télécoms au monde. […] J’ai demandé une copie du business case et, après avoir passé une nuit à le parcourir, j’ai trouvé une manière simple de réaliser le projet en dépensant peu d’argent grâce à une solution open source. Ensuite, j’ai très rapidement compris quelque chose : jamais un « Gros 5 » ne vous proposera une telle solution car les plus gros éditeurs logiciels leur offrent des commissions sur les ventes […] pour avoir recommandé leurs produits. Ces commissions s’élèvent fréquemment à 25-35% des prix publics des logiciels voire parfois plus.
C’est une sorte de cercle vicieux. Les partenaires ont peu d’intérêt (voire pas du tout) ne serait-ce qu’à envisager des solutions ne rapportant pas de commissions. C’est pourquoi les solutions de gestion de contenu à coût réduit ou bien open source, davantage « out-of-box », sont très rarement proposées comme des solutions envisageables. En fait, d’après mon expérience, la plupart du temps, le partenaire au sein d’un Gros 5 savait exactement quelle solution de CMS il allait introduire chez le client avant même de franchir la porte de celui-ci. C’est quelque chose qui n’a jamais cessé de me fasciner, mais la leçon à retenir est surtout de se méfier de toute recommandation logicielle provenant de l’un des gros 5.

SolutionsLinux 2004

Ouhla, la, quel salon que Solutions Linux 2004 ! Rien de que des gens très intéressants :

  • le directeur d’une SS2L qui a atterri à ce poste après de nombreuses années de bons et loyaux services au sein d’un groupe du CAC40 qui m’emploie actuellement et qui est réputé pour sa gestion « bon père de famille », ou comment reprendre une société qui a été mal en point en nommant à sa tête une personne incarnant l’idée de « croissance durable »,
  • un réseau d’ « entreprises agiles » (Ingeniweb, Pilot Systems, Blue Dynamics, …), les Zope Service Providers de l’EuroZope Association, animé par le gourouisé Paul Everitt
  • Paul Everitt lui-même, qui non seulement déniche grâce à son réseautage permanent des projets commerciaux qui me font baver d’envie, mais prophétise également avec conviction un bel avenir pour les ZSP
  • d’autres spécialistes Zope mais qui n’ont pas rejoint le courant Plone ; je retiens notamment le travail de la société Emencia sur le léger Zwook ; Zwook cible la gestion de contenu plus bas de gamme que Plone (ce n’est pas péjoratif) : morale de l’histoire, bien que moins flexible et moins puissant, Zwook offre des fonctionnalités intuitives (quoique d’ergonomie moyenne) qui permettent par exemple de créer/modifier des skins via le Web sans avoir à toucher une ligne de code (sans bidouilles les ZPT ni même les CSS). Mais ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que Plone propose quelque chose d’équivalent.
  • la SS2L (Société de Services en Logiciels Libres) Linagora qui m’a impressionné par son expérience autour de la gestion d’annuaires ; ils semblent avoir développé une approche open source de la problématique de la gestion des droits ainsi que de l’intégration de données d’annuaires (méta-annuaires) qui semble empreinte de pragmatisme, mais si elle manque de maturité pour donner lieu à la distribution de produits bien packagés pour y répondre.
  • des copains d’école ! Chez Nexen, on fait aussi dans la « croissance durable » et leur réputation dans le monde PHP francophone n’est plus à faire ; on annonce la publication d’un magazine ciblant les usages de PHP dans le monde de l’entreprise… prometteur !
  • une preuve vivante que le monde est petit : sur le stand de mes copains d’école, j’ai croisé un type qui a eu le culot de me prétendre que l’offre de Gitoyen était pourrie et que les gens de Globenet étaient tous des nazes incompétents alors que primo ce sont aussi des copains à moi et secondo j’admire leur présence au sein le monde associatif ; il m’a suffit de l’entendre pour comprendre qu’il s’agissait du dévoué Benjamin, maître des systèmes de Globenet ! heureux d’avoir enfin pu mettre un visage sur ton nom Benjamin.
  • le Monsieur Linux d’IBM pour l’Europe de l’Ouest avec qui j’ai eu une discussion très intéressante sur l’avenir de l’open source vu par LE géant de l’informatique : linux est un standard incontournable pour qui veut maintenir son leadership sur le marché. Par contre, autant les solutions open source pour l’infrastructure et la sécurité ont fait leurs preuves, autant l’offre open source sur la couche applicative n’est pas encore assez visible sur le marché pour retenir l’attention des titans. Et c’est délibérément qu’IBM ne veut pas anticiper les choses en la matière et se contente de se concentrer sur l’infra, en lorgnant un peu du côté du poste de travail histoire de suivre les initiatives de Novell et de SUN. D’où la juste prophétie de Paul Everitt :
    I picked a deal size (50-250k) that excludes the Sapients and IBMs. That’s just too small for their radar. Which is good, because (sadly) as open source crosses the chasm into the mainstream market, the new customers are going to want a cathedral on the supplier side to balance the bazaar on the software side.
    I say sad, because it means spectators will show up, after all the small companies did all the work, and these big boys will take all the money. I think this is unfair. But, so what, life is unfair, and this happens all the time.

  • des gens de chez Jouve, tiens, tiens… mais eux aussi intéressés sans doute avant tout par les offres pour l’infrastructure plus que pour l’applicatif

Bref, un salon stimulant et qui promet des années à venir riches en rebondissements pour l’avenir de l’open source dans la couche applicative.

Modèles économiques du logiciel libre

Jacques Prades compare le modèle organisationnel et économique des « Community Development Corporations » (coopératives territoriales à but social) et celui des logiciels libres (open source). Il explique que si les modèles économiques keynesiens de fixation d’un prix par les mécanismes d’équilibrage de l’offre et de la demande ne s’appliquent pas efficacement aux logiciels libres (les licences d’utilisation sont gratuites), ce n’est ni faute d’offre ni de demande ; les mécanismes d’auto-renforcement des technologies de réseau se révèlent plus efficaces :

l’information a ceci de particulier que lorsqu’on ne connaît pas l’information, on ne veut pas la payer puisqu’on ne voit pas pourquoi on payerait quelque chose qu’on ne voit pas ; et lorsqu’on a l’information, on ne voit plus pourquoi on la payerait puisqu’on la possède. […] lors de l’échange d’un bien matériel, celui qui acquière perd l’objet tandis que pour un bien immatériel, celui qui vend l’information la conserve […] Si personne ne veut en payer le prix, alors chacun peut collaborer à la construction de cette information en échange de quoi il jouit de son usage. Or, plus la communauté s’agrandit sur cette base et plus l’utilité de la technologie progresse selon les mécanismes d’auto-renforcement des technologies de réseau. Et comme le coût d’entrée dans la communauté est faible, il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête.

Ticle and Rope

The Ticle project is going on. It tries to add semantic abilities to Plone. But do the Ticle guys realize that they are kind of reinventing RDF ? or is it just me ? Wouldn’t they better rely on an existing RDF implementation as the ROPE project is trying to do on a lower layer (trying to equip Zope instead of Plone) ? I’m confused… and impatient to see a semantic Plone (or even Zope) in action ! Anyway, keep on the enthusiastic work guys !

Economie solidaire et TIC

Jacques Prades, de universitaire toulousain, étudie la faisabilité de l’exploitation des technologies de l’information pour le bénéfice de projets relevant de l’économie solidaire. Il évoque le « bluff technologique » des discours sur la « démocratie électronique », les « autoroutes de l’information », les « technopôles » ou la « fracture numérique » et considère que :

utilisées sur des terrains en marge où cherchent à se construire de nouvelles socialités, les nouvelles technologies peuvent participer à des logiques économiques novatrices lorsque l’outil nourrit un projet politique.

Jacques Prades place le développement des TIC comme la poursuite du mouvement de la révolution industrielle, qui a permis l’apparition des prothèses physiques que sont les machines mécaniques, les TIC offrant des prothèses cognitives.
Inspiré par l’image des prothèses cognitives, je soumets à votre sagacité une autre image, mais de mon invention : celles des machines cognicoles. Cette idée consiste à établir un parallèle entre d’une part la mécanisation de l’agriculture qui a permis de passer d’une agriculture « artisanale » à faible productivité à l’agriculture « industrielle » moderne (avec toutes les problèmes sociales et économiques associées et d’autre part l’informatisation de l’économie des services. Plus particulièrement, dans un domaine comme le développement open source, qui me semble relever de mécanismes de développements à caractère d’artisanat à grande échelle, n’y a-t-il pas une opportunité de gains de productivité grâce aux « machines cognicoles » que constituent des outils comme les wikis, les logiciels de bug tracking (bugzilla, …), les logiciels de gestion de source ? De même que l’on parle d’agriculture, peut-on parler de cogniculture pour désigner l’activité qui consiste à produire, manipuler et transformer des savoirs ? Je pense par exemple aux activités d’enseignement, de formation, de conseil, de création de contenus, de recherche, de création de logiciels. Fermons la parenthèse pour poursuivre avec Jacques Prades…
Il évoque le risque de glissement de motivation qui menace les structures de l’économie solidaire :

plus l’activité devient pérenne et plus le fonctionnement quotidien de l’activité économique l’emporte sur le combat politique, phénomène renforcé par l’observateur qui tend à gommer l’acte militant pour ne retenir que les logiques qui fonctionnent. Ces logiques sont toujours tiraillées par l’attraction du marché qui garantit une autonomie de décision vis-à-vis de l’Etat et celle de l’Etat qui tend à institutionnaliser les structures.

Jacques Prades présente ensuite un panorama de l’économie solidaires en distinguant différentes structures économiques dont le mobile est d’ordre politique : des entreprises « classiques » se prétendant solidaires en se dotant de chartes éthiques, l’Etat qui adopte une gestion associative des politiques publiques en déléguant à des associations certaines de ses prérogatives « solidaires », les structures combinant marché et Etat telles que les crèches parentales et les régies de quartier, et certaines structures coopératives innovantes (LETS, …).
La différence principale entre l’économie « classique » et l’économie « solidaire » relèverait de la relation de ces structures à l’innovation. Pour les structures de l’économie classique, l’innovation est un moteur de profit car elle permet le captage de rentes temporaires. Et cette innovation peut être radicale, d’où l’importance managériale de la conduite du changement. Pour les structures de l’économie solidaire, l’innovation est la traduction immédiate d’un mobile politique. Elle porte généralement sur des objets sociaux (innovation sociale). Mais sa mise en oeuvre est rendue plus difficile par des pratiques managériales d’ordre démocratique. Elle prend donc la forme d’innovations incrémentales ou « secondaires ».
L’innovation dans l’économie solidaire émergerait à la frontière entre différentes catégories : à la frontière entre le marchand et le non marchand (l’acteur public gérant des objectifs de marché, et l’acteur privé abusant des ressources publiques), à la frontière entre producteur et consommateur (avec l’émergence de mode de production « raisonnés » et de modes de consommation « militants »). Le modèle de développement des structures d’économie solidaire serait basé sur la multiplication des structures (développement en rhizomes) plutôt que par grossissement par investissement fondé sur des économies d’échelle.
Cette dernière idée suggère que l’application sur le champ de l’économie solidaire des techniques classiques de financement par capital risque ne serait pas pertinente. Pourtant, ces tentatives se multiplient (voir aussi ceci).

Formations Python/Zope/Plone

En 2004, une série de formations Python/Zope/Plone est organisée sur quatre continents par une coallition de huit sociétés prestataires de services spécialisés dans ces technologies. Le cursus complet représente 15 jours pleins (depuis l’initiation Python jusqu’au développement avancé avec Zope et Plone). Les pays dans lesquels ce cursus sera enseigné sont l’Afrique du Sud, la Suisse, l’Allemagne, le Danemark, Irlande, la Grande-Bretagne, l’Australie et les USA (Californie). Ces formations auront lieu, pour la plupart, dans le premier semestre 2004.