Archives mensuelles : mai 2005

Semantic Web reports for corporate social responsability

With that amount of buzzwords in the title, I must be ringing some warning bells in your minds. You would be right to get cautious with what I am going to say here because this is pure speculation. I would like to imagine how annual (quarterly ?) corporate reports should look like in some near future.

In my opinion, they should carry on the current trend on emphasizing corporate social responsability. In order to do so, they should both embrace innovative reporting standards and methodologies and support these methodologies by implementing them with « semantic web »-like technologies. In such a future, it would mean that financial analyst (and eventually stakeholders) should be able to browse through specialized web sites which would aggregate meaningful data published in these corporate reports. In such specialized web sites, investors should be able to compare comparable data, marks and ratings regarding their favorite corporations. They should be given functionalities like the one you find in multidimensional analysis tools (business intelligence), even if they are as simplified as in interactive purchase guides [via Fred]. In such a future, I would be able to subscribe to such a web service, give my preferences and filters in financial, social and environmental terms. This service would give me a snapshot of how the selected corporations compare one to each other regarding my preferences and filters. Moreover, I would receive as an RSS feed an alert whenever a new report is published or when some thresholds in performance are reached by the corporations I monitor.

Some technological issues still stand in the way of such future. They are fading away. But a huge amount of methodological and political issues stand there also… What if such technologies come to maturity ? Would they push corporations, rating agencies, analysts and stakeholders to change their minds and go in the right direction ?

Projet Internet de rue: Appel à nos amis roumains !

Y a-t-il des roumains de Roumanie dans la salle ? En France, il y en a dans la rue, qui n’ont pas forcément beaucoup de moyens mais
ont l’audace de goûter aux nouvelles technos
. [Je précise après coup qu’il s’agit de roumains gitans car un lecteur roumain s’est senti offensé de l’absence de cette précision, cf. la discussion plus bas.] Ils aimeraient bien communiquer par Internet avec leur famille restée au pays, pour échanger quelques photos du fils que l’on a pas revu depuis deux ans… Problème : au pays, qui pourra donner (prêter ?) à cette famille un accès à l’Internet ? Faites passer cet appel à vos contacts en Roumanie, ça pourrait être sympa. Au passage, découvrez le formidable projet Internet de rue.

Consultant-in-a-box

Je travaille actuellement avec des consultants d’une très grosse SSII indienne en vue de l’externalisation offshore d’un projet informatique. Le consultant avec qui je travaille sur site pratique le yoga depuis de nombreuses années. Il ne sait pas encore entrer dans une boîte, m’a-t-il avoué. Mais le concept d’un « consultant-in-a-box » ou encore d’un « Commercial-Off-The-Shelf » Consultant a de quoi séduire ! Imaginez un peu, vous allez sur votre site de e-business favori, du style consultantinabox.com et là, vous cochez les compétences du consultant indien dont vous avez besoin : un peu de J2EE par ici, un peu d’intégration de middleware de sécurité par ici, etc. Vous validez votre devis en ligne et payez avec votre carte de crédit corporate. Ensuite, UPS vous livre en 24H, par avion, une boîte avec votre consultant yogi dedans. Pas mal, non ? Bien sûr, en fin de mission, le consultant sait se repackager tout seul et retourne à Bangalore pour poursuivre la mission à distance (en mode offshore, ça coûte bien moins cher que sur place).

Trève de plaisanterie, voici quelques notes en vrac glanées lors d’une discussion avec la société Pivolis, spécialisée en accompagnement de sociétés européennes souhaitant travailler avec des indiens (cf. également cet ancien article citant Mr Pivolis, aka Vincent Massol).

Les sociétés d’accompagnement du type Pivolis peuvent assurer un rôle :

  • logistique : infrastructures (VPN, …), voyages et visites, arrivées et départ (gestion des identités, provisioning des nouveaux entrants dans le projet)
  • de médiateur/facilitateur/organisateur des communications entre français et indiens
  • de conseil méthodologique (et outils)

Typiquement, pour un projet représentant 100 équivalent plein temps (50 français et 50 indiens), la charge de coordination par ce type de société pourrait représenter 2 équivalents temps plein (soit 2%). De plus, dans l’équipe française, certaines personnes sont également dédiées à des tâches de support à l’équipe indienne, i.e. à la facilitation du transfert de connaissances. Dans une première phase de projet, cela peut représenter une personne pour 6 indiens. Ensuite, les choses deviennent plus routinières et le ratio se stabilise à un français en support à l’offshore pour 10 indien.

Contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, il ne faut pas chercher outre mesure à spécialiser les équipes françaises et indiennes. Mieux vaut organiser et entretenir une certaine redondance des rôles sur site et à l’offshore, au moins pendant une (longue) période de transfert de compétences. La communication s’établit alors à de multiples niveaux : de project leader français à project leader indien, de lead developer français à lead developer indien. Cette similarité des rôles et la multiplicité des canaux de communication qui s’en suit sont des facteurs de clefs de succès pour la coopération franco-indienne sur un projet informatique. Le facteur clef de succès, selon Pivolis, c’est de s’efforcer de garder les gens heureux de part et d’autre. Le second principal facteur de succès réside dans la rigueur et la discipline des équipes notamment quant à l’utilisation des outils de coordination (principalement un issue-tracker, un outil de gestion de builds et un wiki).

De multiples outils sont souhaitables pour faire collaborer des équipes distantes. On peut les analyser selon leur fréquence d’utilisation et leur efficacité relative. Concernant leur fréquence, on trouvera par exemple, pour un projet de 100 personnes :

  • Voyages (de la France vers l’Inde ET vice-versa) : 3 personnes toutes les 6 semaines
  • Echange de documents bureautiques : rédaction d’un document important par mois
  • Téléphone : 1,5 conférence téléphonique par semaine et par équipe de 10 personnes
  • Wiki : 1 modification par jour et par équipe de 10 personnes
  • Emails : plusieurs par jour et par personne
  • Instant messaging : continu et omniprésent

On pourrait grosso modo grouper tous ces outils en 4 catégories :

  • fréquemment utilisés et très adaptés à ces modes de collaboration : issue tracker, mailing list, wiki
  • fréquemment utilisés mais moins riches en efficacité : mails individuels, instant messaging, conférence téléphonique
  • plus rarement utilisés mais très riches et efficaces : documentation, voyages sur site
  • rarement utilisés et relativement inefficaces : video-conférences

Trois différences culturelles entre indiens et français, à prendre en compte pour faciliter la compréhension mutuelle :

  1. les indiens ont un respect très profond de leur interlocuteur, attitude respectueuse qui n’est pas forcément compatible avec la propension française à s’engager dans des combats de coqs, à tenter une révolution française à chaque réunion ; les français peuvent avoir l’impression de travailler avec des personnes manquant de répondant ou de franchise alors que les indiens peuvent avoir l’impression de travailler avec des personnes impolies, négatives ou agressives
  2. les indiens ont une forte culture de l’hospitalité, de l’accueil et des habitudes culinaires particulières (végétariens…) ; les français sont-ils prêts à accueillir leurs interlocuteurs indiens dans leur famille pendant le week-end ou à passer leur week-end complet à leur faire visiter le château de Versailles ? comment manger un vrai repas végétarien dans un resto Sodexho ?
  3. les indiens appréciraient les félicitations et les remerciements formels, les signes de gratitude (ou de bienvenue, tels que des cadeaux) ; les français peuvent trouver cela superflu ou « chi-chi », et passer des gens indifférents voire ingrats

Ces dernières semaines de travail avec des consultants indiens m’ont déjà permis de vérifier quelques-uns de ces conseils ou observations confiés par la société Pivolis. Et je sens qu’il serait plus que judicieux, pour aller plus loin, d’avoir recours aux services de ce type de société pour un accompagnement sérieux sur le long terme.

Unique identifiers get Febrl

When dealing with identity management, one really appreciate having unique identifiers for describing individual identities. Having a common unique identifier available accross a whole information system is a terrific asset for the management of IT security. The problem is that information systems usually don’t have such a global naming convention or these naming conventions are too weak to ensure uniqueness and permanence of these identities. The usual solution is to define a more clever naming convention, to invent a new unique identifier and to associate any individual data with it so that people identities get managed.

But then the deployment of this unique identifiers raises a new problem : how to guarantee that a given data record describing a person is really related to that person you already know with a unique identifier. You have to decide matches and non-matches accross your data.
The art of doing such decisions was called « record linkage » by the biomedical community because this is a common issue in health information systems for example for epidemiological studies.

Therefore this community developped several approaches (deterministic or probabilistic) to record linkage that can also be applied to field of identity management. Febrl is a very nice open source package that implement state-of-the-art methods for record linkage and that may be applied to the deployment of unique identifiers in IT security systems.