Archives mensuelles : octobre 2009

Sauvegardes à distance pour associations ou PME

Mercredi dernier, j’ai rencontré Reporters d’Espoir, une association d’intérêt général qui a une activité d’agence de presse diffusant des informations et actualités positives au sujet de solutions innovantes pour des problèmes majeurs de société. Reporters d’Espoir emploie quelques permanents et journalistes et dispose d’une dizaine de PC, comme une petite PME ou de nombreuses autres petites associations employeur. Quand on a ce type d’organisation et que l’on n’a aucun informaticien sous la main, on manque cruellement de solutions informatiques basiques telles que, par exemple, un système de sauvegarde fiable.

Idéalement, une telle association aurait pu trouver un geek linuxien qui leur aurait installé un vieux PC sur le réseau local, sous Ubuntu, et qui aurait paramétré BackupPC pour que le problème des sauvegardes soit réglé.

A défaut d’avoir accès à ce type de compétences, je leur ai plutôt recommandé d’avoir recours à un fournisseur de sauvegarde à distance, via Internet. Voici donc quelques indications pour les aider à sélectionner le fournisseur de sauvegarde à distance (« remote backup », « online backup ») le plus adéquat.

Avec ce type de service, le principe est d’installer un logiciel client sur chaque PC à sauvegarder. A intervalles réguliers, ce logiciel se connecte à un serveur du fournisseur de sauvegarde et y copie les nouvelles données repérées sur le disque dur (sauvegarde incrémentale). De temps en temps, il fait aussi une sauvegarde complète. Bien sûr, il faut pour cela paramétrer ce logiciel sur chaque PC. A moins, encore mieux, que le fournisseur ne propose une page Web sécurisée qui permet de piloter de manière centrale le paramétrage de sauvegarde de tous les logiciels clients de sauvegarde installé sur les PC de l’organisation. Une interface Web permet également de déclencher des restaurations de données en cas de crash (avec accès à un historique complet de ces données). Le fournisseur fait payer soit au nombre de PC à sauvegarder soit à la quantité de données à conserver (espace disque) soit une combinaison des deux.

Pour comprendre ce dont il s’agit, avec d’autres mots, lisez ceci. Plus précisément, mais en anglais, voici un article d’introduction. Et une liste de fournisseurs possibles (les fonctionnalités indiquées dans la colonne « commentaire » peuvent avoir leur importance). Un petit sondage pour repérer quelques noms de fournisseurs parmi les plus populaires. Enfin, quelques autres articles peut-être intéressants pour repérer le bon fournisseur :

Le mieux à faire est de :

  1. lire les 1ers articles ci-dessus pour comprendre ce qui fait la différence entre un bon service de sauvegarde et un service inadéquat
  2. repérer les 3 services les plus populaires
  3. les essayer pendant quelques temps (y compris essayer les fonctionnalités de restauration)
  4. après essai, en piocher un et s’y abonner

Bonne chance.
Et vous, avez-vous déjà essayé ce type de service de sauvegarde à distance ? Qu’en avez-vous pensé ?

Cartes microdon : l’extrajob scout ultime ?

J’ai été scout (de France) depuis mes 8 ans. Chez les scouts, entre 14 ans et 21 ans, on est souvent amenés à réaliser des missions ou chantiers d’été, parfois à l’étranger. Pour financer ce genre de missions, les jeunes scouts font des « extrajob« , des petits boulots payés selon le bon vouloir et la générosité des gens qui en bénéficient : ventes de calendriers, jardinage, emballage de papiers cadeaux près des caisses des supermarchés du coin au moment des fêtes, nettoyages, vide-greniers… Or, cette semaine, j’ai rencontré Pierre-Emmanuel et Olivier, l’équipe de Microdon et ça m’a donné une idée d’extrajob que j’aurais bien aimé faire quand j’étais ado chez les scouts… l’extrajob ultime ? Jugez un peu… l’idée est la suivante.

Une équipe de jeunes scouts de 15 ans se lance. Elle rencontre les responsables des associations de solidarité locales, de leur ville. Les jeunes aident ces responsables à se connecter sur le site microdon pour y réaliser des genres de cartes de visite de chaque association, les « cartes microdon » : un logo, un visuel, le nom d’un projet solidaire à soutenir, l’adresse d’un mini-site web qui décrit le projet plus en détails, sur le site microdon. Pour des jeunes agiles avec le web, c’est facile et rapide à réaliser : tout est expliqué sur le site. Et c’est un vrai service rendu aux associations locales qui ne sont pas forcément à l’aise avec la manipulation de ce genre de sites Web interactifs.

Ensuite, l’équipe scoute démarche les responsables des petites et grandes surfaces de la ville. Là aussi, le « comment faire » est entièrement expliqué sur le site. Les supermarchés qui acceptent de parrainer ces opérations prennent à leur charge les frais d’impression et de gestion des cartes microdon des associations locales. Le logo du supermarché figure sur les cartes et ça lui fait un peu de pub avec une image sympa de solidarité locale. L’équipe scoute place alors des présentoirs avec les cartes près des caisses du supermarché, au moment des fêtes de Noël (au moment où il y a le plus de clients, donc). L’équipe se relaie pour « animer » ce présentoir, interpeller (gentiment) les clients et leur expliquer le principe.

Ce sont les clients du supermarché qui décident (ou non) d’acheter ces cartes au supermarché, pour 1, 3 ou 5 euros. Ces quelques euros sont intégralement reversés à l’association dont la carte a été achetée.

Voila pour l’opération. L’équipe scoute y gagne en rendant service aux associations locales (avec ou sans rétribution, plutôt avec…), en faisant la connaissance des commerçants locaux (ce qui peut donner d’autres idées d’extrajob) et en créant les cartes Microdon de ses propres projets qui seront présentées aux clients du supermarché. Bien sûr, le tout peut être combiné avec une opération « papiers cadeaux » mais ça peut faire un peu beaucoup à gérer.

D’après les premières expériences réalisées par Microdon, une collecte peut rapporter entre quelques centaines et quelques milliers d’euros, selon le dynamisme que mettent les bénévoles dans l’animation autour des présentoirs.

Qu’en pensez-vous ? Acheteriez-vous une carte microdon à 1 euro à la caisse de votre supermarché pour soutenir un projet solidaire de jeunes de votre ville ? Si vous étiez scouts, aimeriez-vous aider les associations locales à s’approprier cette technologie pour se faire connaître et collecter des dons ? Si vous étiez patron d’une superette, accepteriez-vous de payer une petite opération de pub sur des cartes vendues en caisse et présentant votre magasin comme parrain des projets de solidarité des associations de votre ville ? Si vous étiez une petite asso de quartier et qu’une équipe scoute débarquait et vous proposait un moyen de collecter quelques dons faiclement, seriez-vous intéressée ?

Encore une idée astucieuse proposée et développée par un entrepreneur social ! Ai-je précisé que Pierre-Emmanuel, l’entrepreneur social en question, est un ancien scout ?

Mobile health applications for Africa

My friends at Pesinet are building a mobile health technology and system which will save the life of thousands of babies in poor countries such as Mali, in Africa. It happens that I identified several similar solutions and I want to share these pointers with them (and with you !).

The open mobile consortium (OMC) is definitely an organization Pesinet should get to know in details and consider joining. RapidSMS is a mobile, SMS-based, data collection solution promoted by the OMC.Rapid Android is a mobile, Android-based system also by the OMC. The Open Data Kit is another OMC solution for mobile data collection and exploitation. Mesh4X, yet another OMC solution, for information sharing. CommCare aims at supporting mobile health workers. The OMC does not only provide technology but also access to expertise and insights from other social innovators.

LittleFish is another open source initiative which aims (aimed until 2002 ?) at providing  technologies for mobile health workiers. Why do they seem to have stopped ? Maybe there are some interesting lessons to learn from their experience for Pesinet ?

The Grameen Foundation runs an « AppLab » program which aims at creating applications and technologies for social development. One of their project builds technology for community health workers in Ghana (also funded by the Bill and Melinda Gates Foundation).

Do you know any other similar initiatives ?