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Les pingbacks dans WordPress

OK. Les trackbacks fonctionnent bien, avec WordPress. Mais les pingbacks, est-ce qu’ils marchent bien, eux ? Essayons en ajoutant également un lien vers cet ancien post. Ce lien devrait automatiquement être soumis à un pingback lorsque je publierai le message que vous lisez actuellement. Normalement, après ça, je devrais voir mon pingback apparaître dans les commentaires du message lié ci-dessus.

Ingénierie sociale

L’ingénierie sociale est un terme qui, avant d’avoir été employé dans le domaine de la sécurité informatique pour désigner l’art de manipuler les gens pour contourner des systèmes de sécurité, désignait un concept tout à fait différent, dans le domaine de l’action sociale. Dans un numéro de Mai 1990 (le siècle dernier !), la revue Informations Sociales étudiait ce concept : correspondait-il à une réalité de terrain ? à un effet de mode ? à une nouvelle profession ? Il s’agissait d’un numéro très stimulant.
Souhaitant savoir comment ce concept et le débat associé ont évolué jusqu’à aujourd’hui, j’ai repéré dans ce numéro les expressions et mots-clefs qui me permettraient d’explorer ce thème. En vue d’une recherche prochaine, voici donc les termes retenus, en vrac :
« ingénierie sociale », « organismes d’h.l.m. », « ministère du logement », « caisse des dépôts », « ingénieur social », « action sociale », « développement social », « changement social », « alain vulbeau », « ingénierie d’idées », « dynasteurs », « michel bonetti », « génie social », « procédures administratives », « encadrement », « georges gontcharoff », « territoires », « Etat », « collectivités territoriales », « travailleurs sociaux », « sécurité sociale », « organismes complémentaires », « service public », « secteur social », « médico-social », « associations », « conseil général », « communes », « intercommunaux », « coordination », « professionnels du social », « chef de projet », »élus locaux », « bailleurs », « missions locales », « éducation prioritaire », « prévention », « insertion », « intercommunales », « collectivités publiques », « opérateurs associatifs », « contrats », « boîte à outils », «  »sous-préfets », « secrétaires généraux adjoints », « agent de développement », « développement local », « savoir-faire », « décideurs publics locaux », « nicole questiaux », « direction », « professions sociales », « management public », « intervention », « interventionniste », « organismes sociaux », « domination », « exclusion », « intérêts », « dynamiques sociales », « conduite du changement », « initiative », « organisation des populations », « mouvements associatifs », « responsables politiques », « infrastructures publiques », « vincent de gaulejac », « jean fraisse », « réseaux », « administrations », « habitants », « concertation », « travail social », « diagnostic », « conseil », « évaluation », « commande institutionnelle », « facteur de changements », « encadrement du social », « élite de l’action sociale », « maîtrise d’oeuvre sociale », « consultants », « daniel behar », « acadie », « produire du changement », « stratégie urbaine », « contractualisation », « maître d’ouvrage », » organismes h.l.m. », « organisation associative », « professions du travail social », « organismes d’études », « agences d’urbanisme », « fonction publique territoriale », « secrétaire général adjoint », « fonction publique locale », « philippe estèbe », « groupe ten », « bureaux d’études », « politiques sociales », « institutions gestionnaires », « montage », « conduite d’opérations », « développement territorial », « commanditaires institutionnels », « didier haas », « H.M. Ingénierie », « secteur associatif », « projets innovants », « management de projets », « méthodes », « maître d’oeuvre », « projet », « interventions sociales », « terrain », « coordonner », « organisateur », « conseils généraux », « enveloppe sociale », « chargés de mission », « marché de l’action sociale », « marc vandewynckele », « caedecs », « ingénieurs du changement social », « ingénieurs en changement social », « territoire », « ingénieur en changement social », « développement communautaire », « yves chemarin », « snapei », « secteur social », « bernard ginisty », « yves raynouard », « u.n.f.o.h.l.m. », « maîtrise d’oeuvre sociale », « ingénierie socio-économique », « agents de développement local », « génie social », « pierre saragoussi », « services de proximité », « insertion sociale », « uriopss », « production de changement social », « sem du social », « aménagement local », « développement économique », « clara », « bertrand gaudin », « thérèse pourriot », « françois roche », « école supérieure des ingénieurs sociaux », « maîtrise d’ouvrage sociale », « management des politiques publiques », « christian bachmann », « creai », « institut g.-Heuyer », « anne coppel », « lucile duro-courdesses », « nicole le guennec », « jean-bernard payet », « jacky simonin », « pierre teisserenc », « action sanitaire et sociale », « vision stratégique ».
Et voila, de la fouille sur Google en perspective …

This is a test about WordPress

This is a test related to my post on WordPress support forum (see below). You can ignore this message or read the comments in order to follow the results of this test.

Ampersands escaped in URLs within comments

On my blog (http://sig.levillage.org/) equipped with WordPress 0.72, when someone posts a comment containing an HTML link with an URL containing an ampersand, this URL gets mangled… Some characters (like the &) seem to be systematically escaped. IMO, this is a bug (not a feature). The escaping function should not escape ampersands in URL when the URL is a value of a tag attribute. What do you think ? Did I miss something ? Is there currently a workaroung ?

— Sig
http://sig.levillage.org

L’avenir de l’énergie

Dans la sérieuse revue Scientific American a été présenté un ouvrage faisant le point sur l’avenir énergétique de la planète. Selon l’auteur de ce livre, la question essentielle est de savoir comment mettre l’énergie à la portée des bourses des milliards de personnes pauvres sur la planète sans pour autant endommager de manière irrémédiable l’environnement mondial (et donc celui des pays riches notamment). L’ouvrage défend les thèses suivantes :

  • Nos civilisations ne seront pas de sitôt à cours d’énergie ; par contre elles sont presque déjà « à cours d’environnement ».
  • Il n’est pas prudent d’attendre des preuves supplémentaires de l’impact climatique des activités humaines ; cet impact est suffisamment probable pour devoir influencer nos politiques énergétiques dès à présent.
  • Il faut interrompre le subventionnement du marché de l’énergie, « internaliser » dans ce marché le coût induit par les changements climatiques liés à la production de gaz à effets de serre (« polleur payeur »), et fournir aux pays pauvres les technologies environnementales modernes qui leur éviteront de passer par les étapes les plus polluantes du développement industriel.

Modèle économique de la GPL

Ce mémoire présente la dynamique de coopération qui a fait le succès du modèle open source incarné par la licence de distribution logicielle GPL. Comme l’indique ce mémoire, l’auteur d’un ouvrage distribué sous licence GPL s’interdit par le biais de cette licence de disposer d’une rente (retour sur investissement) lié au capital que représente l’ouvrage qu’il a créé. Le droit de la propriété intellectuelle, dont la finalité est l’accroissement de l’innovation intellectuelle, serait sensé établir un équilibre entre la motivation économique des auteurs et celle des consommateurs. Trop de protection des auteurs et ceux-ci disposeront de rentes élevées mais qui, par effet pervers, rendront l’innovation suivante plus difficile ou moins motivante économiquement. Trop peu de protection et les auteurs perdront leur motivation économique à innover. La licence GPL, s’inscrivant dans le cadre du droit de la propriété intellectuelle, implémente des règles de coopération qui pourraient permettre de retrouver l’équilibre nécessaire au développement de l’innovation.

La coopération, nouvelles approches.

Michel Cornu a publié un document sur les dynamiques relatives au travail collaboratif. Il y introduit des « lois de la coopération » :

Nous cherchons à favoriser l’émergence de comportements de coopération et le développement de résultats collectifs. Nous avons cherché pour cela à identifier plusieurs lois qui permettent d’agir sur l’environnement pour le rendre plus favorable à la réussite du projet.
Pour réaliser ces 3 actions sur l’environnement, le porteur peut s’appuyer sur des lois qui lui facilitent son travail. Ces quelques lois simples mais fondamentales sont décrites en détail dans les chapitres suivants.
La réconciliation de l’intérêt individuel et collectif est favorisée par :
* Un environnement d’abondance qui provoque des mécanismes de contrepartie collectifs (nous verrons que l’abondance est plus fréquente qu’on ne le croit généralement dans certains domaines).
* La mise en place d’une communauté qui multiplie les interactions multiples entre les membres.
* Une nouvelle façon d’évaluer les résultats a posteriori qui implique l’ensemble de la communauté.
Pour multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique il faut :
* Réduire les besoins de départ.
* Minimiser au maximum les tâches critiques pour pouvoir en garder la maîtrise.
* Avoir du temps devant soit pour maximiser les opportunités.
Les personnes passent à l’acte grâce à :
* La motivation par la reconnaissance, le plaisir et l’apprentissage.
* La minimisation des risques perçus.
* L’abaissement du seuil du passage à l’acte par la simplicité et la réactivité.
La coopération est obtenue en agissant sur l’environnement plutôt que par la contrainte des personnes.
Le monde actuel en perpétuel mouvement aide à façonner l’environnement pour arriver aux trois conditions qui facilitent la coopération :
* Réconcilier l’intérêt individuel et collectif
* Multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique
* Faciliter le passage à l’acte

Il introduit une nouvelle notion de la propriété :

La notion de propriété ne disparaît pas pour autant. Par exemple dans le développement de logiciels libres, assez souvent, une personne détient le droit d’intégrer les modifications proposées par tous. Raymond l’appelle le  » dictateur bienveillant.  » Mais tout le monde peut venir utiliser, copier ou redistribuer librement le logiciel produit collectivement. Tout le monde peut circuler librement sur le territoire du propriétaire et c’est justement cela qui lui donne de la valeur.

Et énonce les règles nécessaires au bon fonctionnement d’une économie du don :

Une économie du don émerge lorsque les biens communs sont abondants.
Celle-ci implique de nouvelles notions de propriété et d’économie.
Les échanges de bien immatériels conduisent normalement à une multiplication de la valeur et à leur abondance. Il est souvent possible de faire des choix qui poussent vers la pénurie ou vers l’abondance.
Il existe des règles du don qui si elles ne sont pas respectées conduisent à des déviations :
1. L’abondance doit être préservée et bien répartie
pour éviter le retour à une économie de la consommation
2. L’évaluation doit être globale et décentralisée
pour ne pas qu’un don particulier serve à écraser l’autre
3. La contrepartie ne doit pas être demandée à celui qui reçoit
pour éviter les dettes…

N’hésitez pas à lire et relire son document pour en savoir plus.

Ceci m’inspire quelques motivations qui pourraient amener des grands groupes privés à open sourcer (adopter une stratégie s’appuyant sur la redistribution en opensource) leurs développements informatiques internes lorsque ceux-ci ne sont pas stratégiques (hors du coeur de métier) :

  • sauvegarder la connaissance de l’application : distribuer la connaissance pour pouvoir en bénéficier ultérieurement sous la forme de services de maintenance
  • disposer d’une maintenance corrective à faible coût : si d’autres acteurs adoptent le code distribué ET si ils redistribuent leurs modifications (y compris leurs corrections), cela offre un retour sur investissement au distributeur initial
  • disposer d’une maintenance évolutive à faible coût : pour les mêmes raisons que ci-dessus
  • améliorer son image auprès d’une communauté d’informaticiens et, indirectement, auprès de la presse informatique
  • renforcer des relations de collaboration gagnant-gagnant avec d’autres groupes similaires
  • influencer l’organisation d’un marché de fournisseurs : en orientant les distributions de code, le Groupe informe les fournisseurs des attentes réelles des utilisateurs
  • minimiser les risques des projets informatiques internes en soumettant certains de leurs aspects au regard critique de la communauté d’utilisateurs/développeurs du code distribué

Le culte du « Non Disclosure Agreement »

Depuis l’époque des start-ups, une idée reçue a fait le tour du monde : pour garantir le succès d’un projet d’entreprise, il faudrait engager tous les partenaires du projet à maintenir celui-ci dans un secret absolu. L’engagement pris se traduisait par un contrat de non divulgation (le « NDA ») qu’il fallait signer, bien entendu, avant de prendre connaissance des renseignements à ne pas révéler. Sur le carnet « Dispatches from the Frozen North », on peut apprendre à démonter cette mode du NDA, à rendre les entrepreneurs plus humbles (tâche ô combien difficile étant donné le surdimensionnement d’ego caractéristique de cette activité) et à se concentrer sur les facteurs clefs du succès d’un projet d’entreprise.

Connaissances sur le climat (suite et fin)

Bon, ben suite et fin de mon résumé de la synthèse du rapport du GIEC sur les bouleversements climatiques à venir :

  • Il faut faire plus de R&D sur l’énergie : une augmentation de l’activité de recherche et développement portant sur l’énergie permettrait d’accélerer le développement et l’utilisation de technologies de pointe et écologiquement rationnelles ; pour réduire les coûts de la stabilisation de la concentration des gaz à effets de serre, il faut développer les transferts de technologies internationaux.
  • Tout ça à cause surtout des combustibles fossiles : l’augmentation des concentrations de CO2 au cours du XXIè siècle sera due aux émissions de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon).
  • Oh, les beaux graphiques : si vous hésitiez encore à ouvrir le rapport de synthèse du GIEC, je vous invite à le faire ne serait-ce que pour voir les deux « beaux » graphiques à la fin : l’un montre comment la concentration de CO2 dans l’atmosphère, qui était stable depuis l’an 1000 jusqu’en 1800, a entamé une croissance explosive qui nous laisse présager des sueurs pour les siècles à venir ; l’autre montre comment la température à la surface de la terre, qui oscillait de plus ou moins un demi-degré celsius depuis l’an 1000 jusqu’en 1900, a entamé une croissance qui pourrait nous réchauffer de plus de 5° en moyenne (sachant que seuls 6° C de moyenne nous séparent de la température de l’ère glaciaire)!

Voila, voila…

L’état de nos connaissances sur les changements climatiques

L’IPCC, groupe d’experts sur le climat agissant sous l’égide de l’ONU, a publié une synthèse de nos connaissances sur les changements climatiques. On y confirme un grand nombre de faits scientifiques sur les bouleversements qui se produisent actuellement sur notre planète :

  • Notre climat a déjà commencé à changer : au cours du XXè siècle, la température a augmenté de 0,6 °C ; les précipitations sur les continents ont augmenté de 5 à 10% ; il y a eu plus souvent de fortes précipitations ainsi que des sécheresses plus fortes et plus fréquentes ; le niveau de la mer a augmenté de 1 à 2 mm par an ; les glaciers de montagne ont commencé à fondre ; et ces changements ont coûté beaucoup d’argent partout sur la planète. Et ces changements sont essentiellement dus à l’homme.
  • Ca va empirer sur le XXIè siècle : la température moyenne va augmenter de quelques degrés, ce qui représente une augmentation qui n’a jamais été aussi forte au cours des dix derniers millénaires ; les précipitations vont augmenter de 5 à 20 % ; les glaciers vont continuer à fondre sur toute la planète ; la mer va monter de l’ordre de 9 à 88 cm ; ces changements auront globalement des conséquences néfastes sur l’homme et sur l’environnement ; les pays pauvres et ensoleillés souffriront de risques accrus pour la santé ; les espèces fragiles seront probablement plus nombreuses à disparaître ; les populations qui vivent sur des îles, en bord de mer ou dans des régions de deltas sont menacés par de graves inondations et tempêtes ; ce sont essentiellement les pays les plus pauvres qui souffriront des changements du climat (santé, accès à l’eau potable, …)
  • La météo du siècle prochain sera vraiment morose : plus de jours chauds, de vagues de chaleur, de fortes précipirations, moins de jours froids ; plus de décès et de maladies chez « les vieux » et « les pauvres » en milieu urbain ainsi que chez les animaux sauvages ou d’élevage ; des modifications dans les destinations touristiques ; plus de besoins en climatisation électrique ; plus de pannes de courant ; moins de morts liées au froid ; plus de parasites et de maladies liés à la chaleur ; moins besoin de chauffage domestique ; plus d’inondations, de glissements de terrain, d’avalanches, de coulées de boue ; plus d’érosion des sols ; plus de recours aux assurances contre les effets des catastrophes naturelles ; plus de fissures dans les bâtiments, liés à la sécheresse ; moins d’eau potable ; plus d’incendies de forêts ; des destructions accrues des récifs coraliens et des mangroves ; moins de puissance éléctrique fournie par les barrages ; plus d’inondations et de sécheresses dans les zones sujettes à la mousson ; on ne sait pas si il y aura plus ou moins d’orgages, de tornades, de grêle, etc. ; à plus long terme, la glace de l’antarctique et du Groënland pourrait fondre pendant 1000 ans et faire ainsi monter le niveau de la mer de plusieurs mètres
  • Et c’est parti pour un bon bout de temps ! En effet, même si nous commençons à réduire nos émissions en CO2 en 2050, la quantité de CO2 dans l’atmosphère ne cessera d’augmenter qu’en 2200, la température ne cessera d’augmenter qu’en 2500 et la mer ne cessera de monter que dans plusieurs milliers d’années ! En plus de cela, il faut à la société plusieurs années ou plusieurs décennies pour passer de l’étape « oh, oh, il y a vraiment un problème ! » à l’étape « nous avons mis en oeuvre des solutions qui seront efficaces ».
  • On peut faire face, mais ça va coûter cher : on peut d’une part mettre en place des mesures d’adaptation (s’adapter au changement pour limiter les effets néfastes et renforcer les effets bénéfiques) et d’autre part mettre en place des mesures d’atténuation (réduire, retarder ou raccourcir les changements climatiques néfastes) ; plus nous réduirons nos émissions de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique et l’élévation du niveau de la mer pourront être réduits et ralentis et plus les effets néfastes sur l’homme et l’environnement seront réduits ; la réduction des émissions de gaz à effet de serre est économiquement rentable (le coût est inférieur aux dommages qui seront subis) mais on ne sait pas chiffrer cette rentabilité ; nous avons fait des progrès technologiques pour nous faciliter la réduction de ces émissions ; nous sommes vraiment en mesure de réduire ces émissions de manière considérable ; même si nous réduisons nos émissions, il faudra apprendre à vivre avec un climat chamboulé ; on pourrait retarder les changements prévus par l’utilisation des « puits et bassins de carbone » (forêts, terres agricoles, …)

Pour la suite et fin de mon résumé-de-la-synthèse, il faut aller voir plus tard.

Réseaux formels du savoir

Une étude de l’institut international du développement durable présente quelques cas canadiens de réseaux formels d’échange de savoir. Les cas cités sont ceux des « réseaux de centres d’excellence (RCE) », d’instituts de recherche « fonctionnant en réseau », d’ « observatoires », de programmes de recherche ou de lobbying, de centres de ressources et d’ONGs. Le cas annoncé comme le plus intéressant est celui des RCE.
L’action de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR) est également étudiée en particulier en ce qui concerne ses modes de distribution du savoir :  » La fédération vise à fournir des trousses d’information aux délégués avant qu’ils n’arrivent sur la scène d’une catastrophe. Une partie de cette information, dont les politiques de la fédération, les procédures et les informations particulières au pays comme les cartes, sera sans doute offerte sur CD-ROM. Il semble clair qu’une fois ce travail parachevé, on en saura beaucoup plus sur les secours en cas de catastrophe et on pourra les organiser plus rapidement et mieux les adapter à la situation. La composante communication des données portera, elle, sur la création d’un réseau de télécommunications qui s’appuiera principalement sur le courrier électronique. En situation de catastrophe, cela est souvent difficile sur le terrain. Depuis 1994, la fédération se sert de liaisons à haute fréquence au moyen de
PACTOR — modem radio servant à la transmission de données — pour relier
des endroits éloignés aux services de courrier électronique à Genève. Cela a
donné de bons résultats particulièrement durant la crise au Rwanda, permettant
de transmettre des rapports sur la situation et des demandes d’aide. La fédération
a aussi étudié la possibilité d’utiliser des satellites non synchrones à orbite basse
(LEO) qui peuvent offrir une couverture continue des communications au-dessus
de la surface de la terre, et se sert également des réseaux de données X25,
de l’Internet, de satellites (Inmarast M et Mini M principalement), de la radio
(HF/VHF/UHF voix), de la transmission à haute fréquence et basse vitesse de
données (PACTOR) etc., souvent dans des conditions difficiles. Le défi consiste
à créer un véritable réseau de cette diversité de moyens. « 

Bigre, voila qui paraît alléchant !

Sociologie des réseaux

Chez Microsoft, un sociologue a mis en oeuvre des techniques de data mining pour caractériser le profil des personnes qui participent à des newsgroups (Usenet) ou des mailing lists : untel, qui ne participe pas souvent aux « grandes conversations » mais poste tous les jours est un spammeur ; tel autre, qui répond fréquemment et, depuis longtemps, dans un même forum est un « contributeur de valeur », etc. L’idée serait d’automatiser des systèmes de réputation des personnes d’après l’analyse de leur comportement online (plutôt que par des systèmes de notations réciproques comme sur ebay ou slashdot). Intéressant…

Guide d’achat de voiture d’occasion

Allez, encore un petit post hors-sujet : comment acheter une voiture d’occasion ? neuf ou d’occasion d’ailleurs ? par quelle filière passer ? particulier ou professionnel ? que demandez au vendeur ? que vérifier ? etc. Toutes les réponses à ces questions (et même plus) se trouvent dans les nombreux guides d’achat que l’on peut trouver sur le Net. En ce qui concerne les guides d’achat francophones, cette liste est-elle exhaustive ? Je ne sais pas mais en tout cas elle me semble largement suffisante our faire un achat en bonne intelligence :

Tutelle et curatelle

Vous êtes juriste, vous devez vous rafraîchir la mémoire sur les mesures de tutelle et de curatelle… Voici les liens qu’il vous faut :

Et, pour en savoir plus :

Investir pour louer

Et si je louais l’appartement dont je suis propriétaire ? Pour se décider, il faut lire ce dossier de l’Agence Nationale d’Information sur le Logement, cet article chez seloger.com, ce dossier de mesfinances.fr vu chez Club-Internet, ce guide du ministère du logement, et puis ça, toujours chez Les Echos, Robien vu par Les Echos, et vu par le ministère de l’équipement (voir la section « dossiers »), Besson vu par les Echos, et vu par l’ANIL, une explication du régime fiscal des revenus fonciers, ce blabla sur la fiscalité de l’immobilier locatif, ce dossier de l’ANIL pour le cas particulier de la location à un jeune (mais il a intérêt à payer ! sinon …;), encore des échos immobiliers, et puis cette présentation, par l’ANIL des obligations du propriétaire et du locataire et la même chose, encore par l’Etat.
Ah, et puis, cet article des Echos est intéressant à lire avant d’acheter un logement dans l’ancien. Ah, ben tiens, le marché de l’immobilier devrait baisser en fin d’année 2003. Ouais, ben en attendant, ça grimpe (voir aussi chez les notaires parisiens).

Etendez votre réseau mais ciblez vos relations directes

La clef du succès pour avoir une équipe efficace, selon Valdis Krebs, expert en réseaux organisationnels, réside dans leur capacité à maximiser leur taux : (quantité de ressources dans l’horizon proche du réseau relationnel de l’équipe) / (nombre de liens directs entre l’équipe et des personnes ou ressources externes). Les équipes efficaces sont donc celles qui savent tirer profit de leurs liens indirects avec les ressources dont elles ont besoin. Les liens indirects permettent une meilleure veille sur l’environnement (repérer des opportunités, des menaces, réagir plus rapidement). Les liens directs, quant à eux, sont nécessaires pour établir des relations de confiance et des transferts de savoir. Ils doivent donc être extrémement bien ciblés et limités car coûteux à établir et, plus encore, à maintenir.

L’analyse fonctionnelle de la valeur au service du management de l’information

L’analyse de la valeur (voir aussi , et ), et plus particulièrement l’analyse fonctionnelle dans le cadre de l’analyse de la valeur (voir aussi la célèbre déclinaison de cette méthode selon le cabinet APTE), est une méthodologie particulièrement efficace pour exprimer de manière rationnelle des besoins dans le cadre de projets.
L’analyse de la valeur facilite, du coup, l’évaluation de l’opportunité de ces besoins et, surtout, l’évaluation de l’adéquation d’une solution à ces besoins. Appliquée au domaine du management de l’information, l’analyse de la valeur fait des miracles. Jean MICHEL, de l’ENPC, en témoigne. Ah, ben tiens, je découvre que Jean Michel est vice-président de l’Association Française pour l’Analyse de la Valeur. Pas étonnant !

Réseaux humains

Valdis Krebs l’affirme, l’horizon de visibilité dans un réseau de personnes est de deux : il est difficile d’obtenir une information complète et fiable sur les événements relatifs aux amis des amis de vos amis. Si le savoir dont vous avez besoin ne se situe pas en deça de cet horizon, vous supposerez en général qu’il n’existe pas et vous réinventerez la roue ou paierez pour que l’on vous fournisse cette connaissance. Pour faire face à cette limite de la communication interpersonnelle, les organisations ont souvent la tentation de chercher une solution technologique.