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La coopération, nouvelles approches.

Michel Cornu a publié un document sur les dynamiques relatives au travail collaboratif. Il y introduit des « lois de la coopération » :

Nous cherchons à favoriser l’émergence de comportements de coopération et le développement de résultats collectifs. Nous avons cherché pour cela à identifier plusieurs lois qui permettent d’agir sur l’environnement pour le rendre plus favorable à la réussite du projet.
Pour réaliser ces 3 actions sur l’environnement, le porteur peut s’appuyer sur des lois qui lui facilitent son travail. Ces quelques lois simples mais fondamentales sont décrites en détail dans les chapitres suivants.
La réconciliation de l’intérêt individuel et collectif est favorisée par :
* Un environnement d’abondance qui provoque des mécanismes de contrepartie collectifs (nous verrons que l’abondance est plus fréquente qu’on ne le croit généralement dans certains domaines).
* La mise en place d’une communauté qui multiplie les interactions multiples entre les membres.
* Une nouvelle façon d’évaluer les résultats a posteriori qui implique l’ensemble de la communauté.
Pour multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique il faut :
* Réduire les besoins de départ.
* Minimiser au maximum les tâches critiques pour pouvoir en garder la maîtrise.
* Avoir du temps devant soit pour maximiser les opportunités.
Les personnes passent à l’acte grâce à :
* La motivation par la reconnaissance, le plaisir et l’apprentissage.
* La minimisation des risques perçus.
* L’abaissement du seuil du passage à l’acte par la simplicité et la réactivité.
La coopération est obtenue en agissant sur l’environnement plutôt que par la contrainte des personnes.
Le monde actuel en perpétuel mouvement aide à façonner l’environnement pour arriver aux trois conditions qui facilitent la coopération :
* Réconcilier l’intérêt individuel et collectif
* Multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique
* Faciliter le passage à l’acte

Il introduit une nouvelle notion de la propriété :

La notion de propriété ne disparaît pas pour autant. Par exemple dans le développement de logiciels libres, assez souvent, une personne détient le droit d’intégrer les modifications proposées par tous. Raymond l’appelle le  » dictateur bienveillant.  » Mais tout le monde peut venir utiliser, copier ou redistribuer librement le logiciel produit collectivement. Tout le monde peut circuler librement sur le territoire du propriétaire et c’est justement cela qui lui donne de la valeur.

Et énonce les règles nécessaires au bon fonctionnement d’une économie du don :

Une économie du don émerge lorsque les biens communs sont abondants.
Celle-ci implique de nouvelles notions de propriété et d’économie.
Les échanges de bien immatériels conduisent normalement à une multiplication de la valeur et à leur abondance. Il est souvent possible de faire des choix qui poussent vers la pénurie ou vers l’abondance.
Il existe des règles du don qui si elles ne sont pas respectées conduisent à des déviations :
1. L’abondance doit être préservée et bien répartie
pour éviter le retour à une économie de la consommation
2. L’évaluation doit être globale et décentralisée
pour ne pas qu’un don particulier serve à écraser l’autre
3. La contrepartie ne doit pas être demandée à celui qui reçoit
pour éviter les dettes…

N’hésitez pas à lire et relire son document pour en savoir plus.

Ceci m’inspire quelques motivations qui pourraient amener des grands groupes privés à open sourcer (adopter une stratégie s’appuyant sur la redistribution en opensource) leurs développements informatiques internes lorsque ceux-ci ne sont pas stratégiques (hors du coeur de métier) :

  • sauvegarder la connaissance de l’application : distribuer la connaissance pour pouvoir en bénéficier ultérieurement sous la forme de services de maintenance
  • disposer d’une maintenance corrective à faible coût : si d’autres acteurs adoptent le code distribué ET si ils redistribuent leurs modifications (y compris leurs corrections), cela offre un retour sur investissement au distributeur initial
  • disposer d’une maintenance évolutive à faible coût : pour les mêmes raisons que ci-dessus
  • améliorer son image auprès d’une communauté d’informaticiens et, indirectement, auprès de la presse informatique
  • renforcer des relations de collaboration gagnant-gagnant avec d’autres groupes similaires
  • influencer l’organisation d’un marché de fournisseurs : en orientant les distributions de code, le Groupe informe les fournisseurs des attentes réelles des utilisateurs
  • minimiser les risques des projets informatiques internes en soumettant certains de leurs aspects au regard critique de la communauté d’utilisateurs/développeurs du code distribué

OSBL = OVNI ?

Les O.S.B.L. sont les « Organismes Sans But Lucratif ». Il s’agit d’une dénomination pour désigner les associations, les fédérations, les fondations, mais aussi moults autres types d’entités juridiques (ou non) qui se développent en pagaille pour constituer le « tiers secteur », le « secteur de l’économie solidaire » et autre « secteur des ONG ». Ernst & Young essaie, dans une étude, de faire le point sur la situation et l’avenir des OSBL. On y évoque le caractère de « laboratoire d’innovations sociales » de ce secteur lié à la notion « d’utilité sociale » ainsi qu’un mode de fonctionnement marqué par l’engagement dans l’action au détriment de la réflexion. D’après cette étude, les principales sources de financement des OSBL sont l’Etat et les collectivités locales, par le biais de conventions de financement pluriannuelles ou de conventions d’objectifs. Le mécénat d’entreprise est beaucoup moins présent. Le secteur est marqué par une situation de forte concurrence entre les associations (« qui va décrocher cette subvention ? »).
La stratégie est du ressort des organes statutaires (conseil d’administration ou assemblée générale) mais elle s’apparente plus à un outil de communication (pacte, charte, …) qu’à une véritable stratégie. Le sentiment des dirigeants interrogés est celui d’une grande incertitude sur l’avenir de leur OSBL. Les axes tactiques plébiscitées sont : le recrutement permanent de bénévoles, la qualification des personnels salariés, la recherche de locaux et d’équipements informatiques et la recherche de davantage de subventions. Les nouvelles technologies sont rarement identifiées comme un levier d’efficacité et de changement mis à part, parfois, la mise en place de la messagerie électronique et, éventuellement, l’accès à l’information interne. L’innovation organisationnelle ou la recherche de nouveaux modes de financement ne sont pas des options sérieusement envisagées.

Plone-ing for the semantic web

Here is a little set of inconsistent slides about the future (Semantic Web) and the present (Plone) and how you can tie one with another. In a few words : there seems to be need for a universal model for knowledge/RDF caches ; the production/transformation of knowledge and content should go through a workflow ; Plone should ease the implementation of such a workflow. It’s all about some link between knowledge management and content management.
These slides are displayed below but are also available as a Powerpoint presentation.




A hope for Zope ? Un espoir pour Zope ?

Beside J2EE and .Net is there a corporate hope for Zope ? I started some discussions on this topic in some zopish places : comp.lang.python,
Zopera (the French Zope community website) ; see also this other Zopera thread. The answers I collected don’t make me very optimistic about the near-term future of Zope as a mainstream web technological framework for big companies. Do you think there is a hope for Zope in Fortune XXXX companies ?

A côté de J2EE et .Net y a-t-il un avenir corporate pour Zope ? J’ai lancé quelques discussions à ce
sujet dans quelques endroits zopesques : comp.lang.python,
Zopera (un site de la communauté Zope française) ; voir aussi cette autre discussion sur Zopera. Les réponses que j’ai collecté ne me rendent pas très optimiste quant à la
probabilité d’une popularisation prochaine de Zope en tant que technologie Web pour les grandes entreprises. Pensez-vous qu’il y aura une place pour Zope dans les entreprises du CAC 40 ?

Fresh news aggregated with Plone

Here is my kind of a HOW-TO documentation if you want to setup a portal
aggregating news from remote web sites (by the way of RDF/RSS
syndication or by the way of search engines « screen scraping »). Want
your own news aggregator and portal, hey ?
I will use the following products : Plone + ZEO + CMFNewsFeed +
CMFWebAgent. Personnally, I installed them on a Windows 2000 platform.
And I have to say that this installation process is rather long and
tricky… I would welcome a Plone distribution that would include the
right version of ZEO and the configuration of Plone as a ZEO client. It
should also include the XML library needed for CMFNewsFeed.

  1. Download everything you will need
    1. Download Plone 1.0.1 from http://prdownloads.sourceforge.net/plone/Plone-1.0.1.exe?download
    2. Download ZEO in its latest CVS version from within the ZODB
      3.3.1 CVS at
      http://cvs.zope.org/ZEO/ZEO/ZEO.tar.gz?tarball=1&only_with_tag=ZODB3-3_1-branch (because ZEO 2.0 cannot run with Zope 2.6.x which is included
      in Plone 1.0.1)
    3. Download CMFNewsFeed 1.1 and CMFWebAgent 1.0 from
      http://sourceforge.net/projects/collective
    4. Download the PyXML library, version 0.8.1 as a tar.gz file at
      http://sourceforge.net/project/showfiles.php?group_id=6473 (Note that the 0.8.1 exe versions are specific either to Python 2.1 or to Python 2.2
    5. Download my plone_conf.zip file which includes some config files
      I gathered mainly from CMFNewsFeed distributions I suppose.
  2. Install, unzip and move everything to its right place
    1. Install Plone to C:\Plone (do not ask Plone to start
      automatically and do not start it manually either)
    2. Add C:\Plone\Python to your environment variable PATH if Plone
      installer did not do it
    3. Unzip ZEO to C:\Plone\ZEO
    4. Unzip CMFNewsFeed to C:\Plone\CMFNewsFeed-r1_1 which you then
      rename to C:\Plone\CMFNewsFeed for more ease
    5. Unzip CMFWebAgent to C:\Plone\CMFWebAgent-r0_1 which you then
      rename to C:\Plone\CMFWebAgent for more ease
    6. Read C:\Plone\ZEO\docs\ZopeREADME.txt
    7. Move C:\Plone\ZEO\ZEO to C:\Plone\Zope\lib\python\ZEO
    8. Unzip PyXML-0.8.1.tar.gz into C:\Plone\PyXML-0.8.1
    9. Read C:\Plone\PyXML-0.8.1\README
    10. Within a commandline, go to C:\Plone\PyXML-0.8.1 and do a
      « python setup.py build ». You will run into some erros, but that’s not
      that important for our purpose
    11. Move all the files and directories included in
      C:\Plone\PyXML-0.8.1\build\lib.win32-2.1\_xmlplus to
      C:\Plone\Python\lib\xml, replacing every existing file (I know it must
      be a very dirty way to install this but I don’t know an easy way to do
      it better since I did not want to install a standalone python
      distribution outside Plone)
    12. Unzip plone_conf.zip file to C:\
  3. Startup ZEO and Plone
    1. Execute C:\Plone\1.start_zeo.bat
    2. Wait a few seconds (or more…) and check
      C:\Plone\Data\var\ZEO_Server.log to see if ZEO properly started (you
      should see several lines explaining that ZEO created a StorageServer,
      and so on)
    3. Set Plone’s emergency user with the Windows « Plone
      controller »
    4. Execute C:\Plone\2.start_plone.bat
    5. Wait a few seconds (or more…) and check
      C:\Plone\Data\var\debug.log to see if Zope (Plone) properly
      started
    6. Bring your browser to http://localhost then to
      http://localhost:8080/manage to see if Plone works properly and you can
      log into Plone management interface as your emergency user. It should
      work (well, it works for me…).
  4. Setup and start CMFNewsFeed as a ZEO client
    1. Go to http://localhost and register as a new user called
      « newsfeed » : this will be the username CMFNewsfeed uses for retrieving
      content from the Net and posting it into Plone.
    2. Log into http://localhost:8080/manage with your emergency user
      and give « newsfeed » the « Reviewer » role (go into Plone/acl_users, click
      on newsfeed and give it the Reviewer role). I suppose newsfeed should
      still keep its « Member » role.
    3. Open C:\Plone\Data\getnews.conf and set the member_name variable
      as ‘newsfeed’ (the default value is ‘rssfeeder’)
    4. Set a new RSS source as follow : go to http://localhost and
      login as ‘newsfeed’, click on the « my folder » link (in the navigation
      bar), ; then create a new folder : you select Folder in the list box
      and click on the « add a new element » button and fill in the form
      (« my_slashdot_source » as id/name and « My Slashdot RSS source » as
      title), validate. Then create a link into this new folder. It should be
      named ‘RDF’ (mandatory), it could be titled ‘the Slashdot RSS link’ and
      its URL points to the RSS file you want to be retrieved
      (http://slashdot.org/slashdot.rdf).
    5. Hack CMFNewsFeed to adapt it to Plone : open
      C:\Plone\CMFNewsFeed\CMFFeedApp.py and replace ‘Portal Folder’ with
      ‘Plone Folder’. Still in CMFFeedApp.py, find the line containing
      « _edit » and, just below it, comment out the « description=description, »
      line then add a « new_link.description = description » line below the
      « new_link.title = title »
    6. Open a commandline and get to C:\Plone\Data then execute this :
      « python C:\Plone\CMFNewsFeed\getnews.py » (or just run the 3rd .bat file I prepared in my plone_conf.zip file
    7. You should find your new news items under the « my_slashdot_source » folder. If they don’t display (but the getnews.py command line affirmed they were retrieved), it may be a ZEO cache issue. Quick and bad fix for this is restarting your plone. But, of course, you may have to fix your zope.conf file in order to avoid this kind of issue. For the moment, I don’t know how to fix that. I’ll try later.
    8. Schedule a ‘cmd.exe « C:\Plone\Python\python C:\Plone\CMFNewsFeed\getnews.py »‘ to run once a day (never run it more frequently than 30 minutes or you may be banned by the news sources) so that your news are fresh everyday. You may use a Windows version of cron to do this.
  5. Setup and start CMFWebAgent as a ZEO client
    1. OK. You are a big boy/girl now. So try and follow similar steps to make CMFWebAgent run. You may have to fix some CMFWebAgent search engines scripts since their web interface may have changed since CMFWebAgent (and this doc) were released. Dirty hacks on sight…
  6. Last but not least : please drop a comment here to tell me if this works for you, how hard it was to setup and so on… Or maybe you know of a better way to make these damned CMFstuffagents work !

Propriété intellectuelle ?

The New Economist du 25 janvier publie un article sur les problématiques de propriété intellectuelle dans le cadre de l’Internet. Cet article rappelle que la vocation du droit d’auteur a été d’établir un équilibre entre la garantie d’un accès public aux flux des idées et l’incitation à la création et la distribution de travaux intellectuels par la concession de monopoles économiques temporaires et limités sur l’exploitation de ces travaux. A l’heure de l’Internet, cet équilibre semble être rompu : les industriels du contenu prétendent être spoliés de leur propriété (intellectuelle) et les défenseurs des consommateurs et des libertés individuelles dénoncent l’asphyxie de créativité entraînée par le comportement des dits-industriels.
Pour rétablir le juste équilibre, The New Economist cite plusieurs suggestions de modifications substantielles du droit d’auteur :

  • abandonner toute velléité de contrôle des copies de contenu et accorder, par la loi, aux créateurs de contenu, un droit exclusif pour l’exploitation commerciale de leurs travaux ; mais cette option pourrait entraîner de nombreux litiges portant sur la définition du caractère commercial d’une exploitation de travaux intellectuels et sur le caractère exclusif de ce droit
  • garantir la gratuité de l’accès à tout contenu mais taxer l’accès à l’Internet et aux équipements électroniques, reverser cette taxe aux distributeurs de contenus et ajuster le montant de cette taxe à une évaluation globale de la consommation de ces contenus ; mais cette option impliquerait des mesures gouvernementales très importantes, l’impossibilité d’une différenciation des distributeurs par les prix et, surtout, une taxation importante des équipements qui rendent possibles la révolution numérique
  • l’obligation pour les auteurs de déposer leur demande de droit d’auteur sur un nouveau contenu, de renouveler cette demande tous les cinq ans avec une limite du nombre de renouvellements et l’obligation d’exploiter ce droit par une distribution commerciale (faute de quoi il tombe dans le domaine public) ; cette option semble la plus réaliste, même si elle implique également une forte intervention des Etats, et est émise par un professeur de droit de l’université de Stanford, Mr Lessig.

Sept ans pour comprendre l’intelligence collective

Le Monde rapporte le nouveau projet du philosophe Pierre Lévy à qui l’université d’Ottawa vient d’accorder un programme de recherche de 7 ans dans le champ scientifique de l’étude de la coopération intellectuelle, sur son thème de prédilection : « l’intelligence collective ». « L’intelligence collective est une approche de la société qui considère les groupes humains […] comme des systèmes cognitifs qui créent, innovent et inventent. L’objectif de ce programme de recherche es de modéliser les processus d’intelligence collective pour les tester et les améliorer. » Parmi les sujets qui pourront être abordés, on trouve le « e-learning », les processus d’apprentissage collectif et les expériences de cyberdémocratie locale. Pierre Lévy se fixe également pour objectif, dans ce cadre, de créer un logiciel libre « que pourront s’approprier des communautés pour améliorer leurs processus de coopération intellectuelle ». Le Monde qualifie Pierre Lévy de prospectiviste, de « fondamentaliste d’Internet » voire d’utopiste et souligne que celui-ci aura « sept ans pour confronter ses thèses au terrain et convaincre qu’il a eu raison avant tout le monde ». Pierre Lévy est l’un des inventeurs des « arbres de connaissance » exploités par les logiciels de la société Trivium.

Animer un réseau de personnes

Valdis Krebs est un consultant spécialisé en analyse de réseaux humains grâce à des logiciels.
Selon lui, pour animer un réseau de personnes de manière à en tirer le meilleur, il faudrait :
1/ cartographier les relations « qui échange avec qui » qui constituent un réseau de workflow,
2/ cartographier les relations « qui apprend de qui » ou « qui explique à qui » qui constituent un réseau de savoir,
3/ identifier les groupes de personnes les plus connectées entre elles au sein du réseau de savoir, ce sont des communautés de savoir,
4/ développer les liens du réseau de workflow qui permettraient de connecter entre elles des communautés de savoir distinctes et qui n’existent pas encore fortement.
Ce type de liens permettraient de combler des « trous structurels » dans des réseaux de relations. C’est en comblant ces trous structurels qu’un acteur obtiendrait un avantage compétitif sur ses pairs, notamment pour créer des produits et des services innovants.
La cartographie de réseaux relationnels permettraient de distinguer des opportunités de gains de productivité par exemple en distinguant des groupes de collaborateurs distincts qui gagneraient à échanger entre eux de manière à constituer des communautés de pratiques. Toujours selon Valdis Krebs, les individus et les groupes les plus efficaces dans une organisation seraient ceux qui, par leurs relations avec d’autres groupes et individus, auraient une portée relationnelle la plus large possible dans le réseau pour un nombre minimum de relations directes.
Construire des communautés émergentes et des réseaux informels serait une activité proche de celle du jardinage : mettre des ressources à disposition, éliminer des obstacles et « attendre que ça pousse ». Les actions trop directives auraient peu d’effets ou des effets contre-productifs. Enfin, une représentation réticulaire du monde serait nécessaire pour pouvoir s’adapter au chaos et à la complexité de changements continuels. Valdis Krebs recommande donc aux professionnels des ressources humaines de se concentrer non plus sur l’individu (ou même le collectif) mais sur les réseaux relationnels entre individus et groupes.