Jointure d’identité et réseaux sociaux

IBM a récemment acquis SRD, éditeur d’un logiciel qui met en correspondance :

  • diverses descriptions informatiques d’un même individu (jointure avancée d’identités),
  • les relations établies entre individus d’après leurs points communs (établissements de réseaux sociaux)

Bref, un logiciel tout à fait adéquat pour qui veut se constituer la parfaite panoplie du petit big brother.
Cette technologie semble un peu similaire aux méta-annuaires qui se sont spécialisés dans la jointure simple d’identités électroniques. Mais elle semble trouver ses principales applications dans le domaine du data mining pour le marketing et la CRM, dans l’analyse du risque crédit et dans le renseignement d’Etat et la sécurité privée. Elle me fait penser à Semagix qui, tout en ciblant des champs d’application similaires (CRM, détection d’opérations financières frauduleuses et déconstruction de réseaux sociaux mafieux), mise sur une approche « web sémantique ».
Il serait sans doute intéressant de savoir sur quelle approche technologique s’appuie SRD et si cette techno est suffisamment robuste, fiable et automatisée pour apporter des éléments de solution dans des problématiques très opérationnelles de gestion des identités électroniques.